L'Histoire du Royaume
 

Il était une fois, un royaume divisé en quatre grandes provinces. Chacune de celles-ci était gouvernée par un Baron, désireux de conquerir le territoire de son voisin, mais ne pouvant se permettre de mener une guerre fratricide sans attirer les foudres du Grand Inquisiteur, celui qui règne sur l'ensemble des Royaumes.
Ces quatre provinces étaient très différentes l'une de l'autre. Leurs ressources et leur population très inégales.
Je vais donc vous conter l'histoire d'une de ces provinces à laquelle j'appartiens: l'Ehogehie.

Ce n'est pas la plus grande ni la plus puissante, certains même la craignent, jurant que celui qui s'y aventure et soit fou, soit mauvais.
Quelques Chevaliers, issus d'une formation pluridisciplinaire, ayant résistés aux chants des sirènes et à la facilité du côté obscur de la Force, ont décidés de tenter l'aventure, on les appelle les Zopetissiens.
Leur parcours est semé d'embûches puisque le fameux tournoi de janvier, se situe à l'autre bout de notre plaisante province. Ceux-ci doivent donc emprunter un chemin difficile traversant les trois autres contrées.
Heureusement dans leur quête de lumière, ils savent qu'au bout du parcours initiatique, se trouve le Grand Chef, que certains n'hésitent pas à comparer à Elliot Ness, entouré de sa fidèle garde de Chevaliers.
Celle-ci est composée de "vieux" briscards, ayant connu l'Ancienne Epoque, celle du redoutable gars Rault. Les novices actuellement en formation, n'ont pas tous connu le gars Rault, cet homme à l'accent étrange, et aux pouvoirs diaboliques.
Ce seigneur tout puissant, comptait beaucoup d'ennemis, mais comme toujours dans ces cas là, sa perte fut causée par les siens, ceux à qui il avait accordé l'asile.
Il a donc quitté le royaume, banni, déchu de son titre, et vit en exil dans son vaisseau de pierre.
 
Le tournoi de Janvier vient de se dérouler, mais les résultats ne seront connus des gueux, que lorsque les scribes auront terminés leur travail de notation.
Comme chaque année, certaines épreuves furent plus ardues que d'autres, nécessitant de la part des compétiteurs, intelligence et clairvoyance.
L'enjeu de ce tournoi est double. Il s'agit pour le novice de choisir les couleurs qu'il défendra pour les trois longues années que durera son entraînement, ainsi que le lieu de sa croisade.
Le classement final de ces jeunes oies blanches se fait selon une savante, et secrète alchimie, qui fait passer la transformation du plomb en or pour un problème d'enfant de choeur.
Chacun d'un, se voit alors attribuer une mission (stage en lépreux), qu'il doit réaliser avant le solstice d'été, épaulé par un Chevalier chargé de lui enseigner la technique, et de le forger mentalement.
Tous les Chevaliers n'ont pas la même Aura, certains ayant obtenu ce titre de manière licencieuse, et n'étant pas reconnu par leurs pairs.
Les  Zopetissiens  échappent heureusement à ce phénomène marginal.
Leur réputation n'est plus à faire (tout juste à défaire), et les résultats du tournoi risquent de le montrer...
Ca y est, les trompettes retentissent, la foule se réunit, les résutats tombent, c'est la consternation et la honte dans les baronnies les plus puissantes.
Trois des dix premiers (dont le vainqueur) défendaient les couleurs des Zopetissiens.
Que c'est il passé ? les sirènes n'auraient elles pas chanté juste, les breuvages étaient ils frelatés ? la question reste ouverte.

Du sang neuf va bientôt irriguer l'âme de la belle province de l'Ehogehie,
et c'est avec joie que nous accueillerons ces jeunes recrues clairevoyantes.
Une jeune ribaude, ma foi très sympathique (moi, c'est Jean Louis...), répondant au doux prénom de Damoiselle Pascale, arrive également pour parfaire son entraînement de Zopetissienne.
Peut être future journaliste à la Gazette ?
Et en pensant à cette jeune Payse, je me souviens avec mélancolie d'une autre guerrière que j'ai beaucoup aimé, Maâââme K., et sa non moins fameuse botte secrète qui fit sa renommée : Le "coup de râpe" comme on l'a surnommé.
Certains s'en souviennent encore !
Elle était l'âme de l'équipe (et du fusil quand il fallait) et lame de couteau (et pas que pour la galette !).
Issue d'une contrée désolée, en dehors du Royaume, proche du Lac Reuse, elle avait su rejoindre l'équipe à temps et devenir notre Dame Marianne à nous.

Un des anciens briscards, que l'on surnomme affectueusement Nicnic, a
décidé de son plein gré de subir la redoutable épreuve de l'Impie, que l'on appelle de manière codée l' Hache des Airs.
Cette exercice n'est pas sans risque sur la santé mentale de l'individu, puisqu'elle le pousse dans ses derniers retranchements. Elle l'oblige à lutter avec l'individu le plus sournois et difficile à combattre qu'il existe : soi même.
Cette épreuve est subie régulièrement par les Chevaliers des différentes contrées.
Le but en reste obscur. Certains osent prétendre qu'il s'agit d'une sorte de rite initiatique, servant à mesurer la capacité, l'habilité à diriger des recherches en cas de sinistre. Heureusement le Joker (alias Fifou volant) est là pour apporter sa dose de folie à son mentor...le remède n'est il pas pire que le mal ?

On a vu précédemment, que le royaume de l'IRCOM était composé de plusieurs contrées en compétition les unes avec les autres. Néanmoins certains individus assurent un lien entre ces différents mondes.
L'un d'entre eux, Henri I, surnommé "affectueusement" cousin Heube, s'occupe d'un réseau de communication, en cela aidé par son fidèle alter-ego, "Ecureuil Joyeux", leur rôle consistant à assurer le passage des communications écrites à travers un syteme complexe appelé Unisque.
Un autre groupe puissant, L'atelier du  D.G.P , est constitué des forgerons du royaume. Leur rôle est de rester neutre tout en fabriquant à l'aide d'huile de coude, de limes à épaissir et de fraises carrées divers montages secrets à l'usage exclusif des Chevaliers et apprentis du royaume.

Ca y est les jeunes recrues viennent de finir leur voyage de retour, et les voilà, présentes devant les portes du royaume. Les voilà tous, appeurés, craignant pour leur avenir, et soudain quatre sortent de l'ombre et s'avancent fièrement, l'un d'eux s'écriant :" Lou pas benatou l'examinou " ce qui traduit en vieux lépreux signifie à peu près, "on leur a foutu la patée, on les a pourri !!" Ahh, ils ont fière allure, tout auréolé de leur gloire récente!
Il sont donc quatre, trois damoiseaux et une damoiselle : Géraldine, Brice, Fabien et Philippe.
A peine arrivés, les voilà déjà au travail, désireux d'apprendre et de devenir, eux aussi, de bons et loyaux chevaliers, enfin qu'en je dis tous, j'excepte le jeune Brice plus V.T.T. que A.S.E.!
Il faut dire que celui-ci traverse une période difficile, condamné pour une raison obscure, et certainement peu avouable, à porter une coiffe jaune poussin, enfin quand je dis coiffe il s'agit en fait de tous le système capillaire !...mais pas pilleux que lui a échappé à la punition.
Le résultat est coquet (et pas coquelet) mais il faut avouer qu'au début, ça surprend, puis quand on s'y est habitué, ça fait rire, et finalement quand ça repousse, ça fait peur !!
Un autre personnage étrange a fait son apparition, il s'agit du Philippe, adepte du Kung Fu, alter-ego du briçou, il n'a pas franchi le stade de l'auto-mutilation, bien que travaillant avec un autre Philippe, comme briçou d'ailleurs, à la fin, ça va finir par devenir compliqué !!
Le Fabien quant à lui, est plus discret, notez qu'il n'est pas en peine !, et pratique une sorte de magie un peu particulière puisqu'il est capable de capturer l'image d'un individu à l'aide d'un objet étrange surnommé la pareillefoto, on ne sait pas encore quels sont ses thèmes favoris, mais nous allons mener l'enquête.
Géraldine quant à elle est très discrète, il est vrai qu'elle se trouve en minorité, voir même seule, dans un monde pas forcément de brutes, mais foncièrement masculin ! La guerre a toujours était une affaire d'hommes, mais une guerrière est toujours un atout supplémentaire de qualité...enfin quand je dis toujours...mais ceci est une autre histoire.
 

à suivre